La réalité est perçue différemment selon l’espace et le temps qui nous séparent d’elle
Ma peinture ne s’interdit aucune influence, elle s’inspire tout autant de l’impressionnisme, de l’abstraction que du street-art, elle est en permanente évolution.
En effet la remise en question de la facture et du message permet d’ouvrir toujours plus de portes pour s’adapter au langage du présent.
Mais mon moteur restera toujours ce que Marcel Duchamp définit parfaitement ici, « C’est le regardeur qui fait le tableau ». Mes tableaux ont ceci de commun qu’ils sont d’un réalisme approximatif pour que le regardeur soit toujours actif. J’intègre dans ma façon de travailler une partie figurative et une autre floue voir abstraite. C’est la seconde partie de l’œuvre que le regardeur s’approprie pour projeter ses émotions et sa vision personnel.
« Je crois que l’art est la seule forme d’activité par laquelle l’homme en tant que tel se manifeste comme véritable individu. Par elle seule, il peut dépasser le stade animal, parce que « l’art est un débouché sur des régions où ne domine ni le temps, ni l’espace. ».
Mon travail est a priori figuratif surtout de loin, mais en se rapprochant il devient de plus en plus abstrait. Ce travail permet de ressentir la réalité différemment selon l’espace et le temps qui nous séparent d’elle. C’est cette double lecture qui rend ces œuvres vivantes et évolutives. Voir les photos en dessous.
J’ai toujours pensé que la peinture n’était pas une fin en soit. Elle a tout au long de l’histoire servi la propagande politique et religieuse, cristallisé et canalisé l’idée qu’on se faisait de nous et de nos dieux. Je persiste a penser qu’elle peut de façon claire ou insidieuse être encore un outil politique et philosophique. Mes sujets d’inspirations sont…
…la société de consommation à laquelle nous vendons notre âme comme dans « La Beauté du diable » (film de René Clair sorti en 1950).
…celui que l’on nomme « l’étranger » (d’Albert Camus paru en 1942).
…«Le Deuxième Sexe» (Simone de Beauvoir 1949).
…une société liberticide au nom du bien être de l’homme « Brazil » (film réalisé par Terry Gilliam en 1985).
Tous ces sujets aussi important les uns que les autres n’en font qu’un…
Ouvrons les consciences et trouvons la façon dont nous pourrions grandir.